Aube givrée
Le jour baille dans le froid qui s'élève, couronnant d'or givré toute chose sous une lumière pâle et un peu grise encore.
Un silence léger sert d'écrin à l'oiseau qui voltige et dont la voix unique fait vibrer, si douce, les accords du matin.
Il fait seul dans cette aube accueillante qui promet un jour nouveau, sous un ciel que le regard inobscurci des pensées à venir peut encore contempler, en suspens.
Le givre dessine des roses sur le froid qui n'ose rêver d'elles et la bruyère caresse le vent sans mélancolie, tandis que mon souffle gelé en plein vol retombe en toute légèreté sur le sol où le soleil vient d'éclore tel une fleur inouïe.
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